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Les Pyrénées à Cheval

Adaptation des hébergements à l’accueil équestre sur les itinéraires des Pyrénées à Cheval (en Ariège ou Pyrénées Orientales).

Les indications qui suivent tiennent lieu de fiches conseils à destination des propriétaires de gîtes d’étape notamment, qui souhaitent accueillir les cavaliers et leurs montures en itinérance. L’accueil des chevaux nécessite un certain nombre d’aménagements spécifiques.

Les indications ci-dessous concernet les aménagements minimaux conseillés pour recevoir 6 à 8 chevaux :

Aménagements à prendre en compte lors de l’arrivée d’un groupe :

A l’entrée de votre établissement, posez une pancarte afin de signaler aux cavaliers le lieu d’accueil des chevaux.
Lors de l’arrivée du groupe de cavaliers à l’étape, plusieurs solutions sont envisageables :

• une barre d’attache : poutre horizontale ronde d’environ 5 à 6 m de long, réalisée en bois traité d’un diamètre d’environ 22cm (les poteaux de téléphone de récupération sont parfaits). Cette poutre est positionnée à 1m20 de hauteur, sur 2 poteaux de même diamètre, solidement fichés en terre (1m de profondeur + mortier avec chaux blanches et pierres).

Le raccord entre poteaux verticaux et poutre horizontale peut être rassemblé par tenon et mortaises, et renforcé par un fer plat de 5cm x 2mm percé et muni de solides tire-fonds ou boulons.

attache

Implantation à l’écart des zones fréquemment traversés par le public, pour privilégier la sécurité : un cheval attaché perpendiculairement à cette barre, développe une zone sensible de danger potentiel (coup de pied) de 6 m de large.

• si un mur est disponible, prévoir le scellement d’anneaux d’attaches, très solidement scellés, à 1 m 20 de hauteur et séparés d’un espace de 2m.

• pose temporaire d’une ligne d’attache ; soit en câble métallique, soit en corde solide, d’environ 7m de long, correctement tendue à 2 ,20m de hauteur entre un mur et un arbre, ou entre 2 arbres.

NB : certains cavaliers ne veulent pas attacher leurs chevaux à un point fixe car son cheval a tendance à « tirer au renard »* ; pour remédier à cette attitude, on peut alors attacher le cheval à un petit bout de ficelle qui cèdera en cas de panique (les ficelles de lieuse des balles de foin conviennent très bien).

Abreuvement

• abreuvoir, en ciment, métallique ou plastique à environ 80cm de hauteur. Sauf si présence dans la ferme ou le village d’un abreuvoir accessible et propre.

• sinon, un robinet, facile d’accès à faible distance de la barre d’attache ou du paddock pour remplir les seaux d’eau. Le gérant devra disposer d’un tuyau de longueur suffisante, afin de permettre en plus au cavalier de doucher les membres de sa monture. Prévoir donc une petite pente devant la barre d’attache, afin d’éviter la formation de boue suite aux douches. En plus, le gérant peut mettre à disposition un seau et un couteau de chaleur, peu onéreux mais encombrant dans les sacoches, qui permet d’évacuer le trop d’eau après douche complète (pour rafraîchir et enlever la sueur).

Stockage du matériel chevaux

Abri pour le harnachement :

Le matériel des chevaux est particulièrement odorant d’autant plus si il est mouillé (pluie ou sueur) :

Prévoir un abri « sellerie » d’environ 3x2m au minimum. Les murs seront réalisés en costiers (croûtes de bois), esthétiques et peu onéreux, et couvert d’un toit adapté aux contraintes de l’architecture traditionnelle observée dans la région de la structure (voir avec les services techniques départementaux spécialisés en architecture : définir modèle de la sellerie et coût de construction).

A l’intérieur prévoir une dizaine de porte-selles, fichés sur des poteaux verticaux et réalisés de façon économique en demi-rondins (compatible rangement ski ou autre en basse saison.). L’extrémité est munie d’un crochet afin de suspendre le filet (mors) du cheval.

Enfin, des cordes sont tendues en hauteur afin de mettre les tapis de selle à sécher. Ils ne doivent pas toucher les cuirs des selles.

 

box

Alimentation et hébergement du Cheval

Pour des raisons physiologiques, la distribution de la nourriture se déroule dans l’ordre suivant : Eau- Foin ou herbe- Céréales ou granulés.

Deux cas peuvent se présenter :

un pré correctement clôturé pourvu d’herbe, et de dimension suffisante.
Dans ce cas, la disposition de foin n’est pas obligatoire.
Pour 8 chevaux, ce pré devrait mesurer au minimum 0,3 hectares. Clôture : fil (ruban, nylon ou fil de fer) posé sur des isolateurs et relié à un poste de clôture électrique fournissant une tension intermittente de fort voltage et de très faible intensité, sans danger pour les humains, mais désagréable.
Un panneau de prévention : « Clôture Electrifiée » est obligatoire. Rappelons ici que les règlements des Haras Nationaux interdisent le pacage de chevaux dans des clôtures réalisées en fils barbelés.
Il conviendra de vérifier l’intérieur de ce pré afin d’évacuer, le cas échéant, tout objet métallique (vieux outils agraires rouillés, vestiges de barbelés…) ou en verre (bouteilles vides oubliées...) pouvant blesser gravement le cheval. Les trous de taupe sont dangereux.
Les ronces doivent être débroussaillées. (Les vieux jardins abandonnés sont à éviter dans la mesure du possible car ils sont souvent envahis par de grandes ombellifères parfois toxiques (ciguë...)

Un certain nombre de plantes sont toxiques, surtout pour des chevaux issus de terroirs lointains, n’en connaissant pas à priori les dangers, ou vivant toute l’année en box. Les fougères, l’if et les lauriers (souvent rencontrés en haies), la prêle, les colchiques, la belladone ou la digitale (plus rares) ainsi que les feuilles et l’écorce du robinier ou faux-acacia. Les glands de chêne en grand nombre sont dangereux.

Il arrive que les cavaliers randonnant en groupe, (ou lorsque des chevaux qui ne se connaissent pas se rencontrent à l’étape), souhaitent isoler les chevaux les uns des autres durant la nuit. On évite ainsi les blessures qu’ils peuvent s’occasionner les uns les autres, et ils se reposent mieux. Les cavaliers monteront eux même, et démonteront le lendemain matin, des clôtures, dites de refend, à leur convenance. (En présence de chevaux entiers, on peut alors prévoir de laisser une bande de séparation pour éviter tout contact entre les chevaux (environ 1m20 de large).

Pour cela, le gérant de la structure devrait à cet effet disposer d’un stock (au moins 30) de piquets légers en fibre de verre, peu chers, et d’une bobine de fil électrique nylon, afin de répondre à cette demande. Cette disponibilité de piquets de refend sera remarquée avec enthousiasme par les cavaliers, et contribuera de façon notable à asseoir la notoriété du réseau.

Pour vérifier la bonne conduction de la clôture, on peut trouver dans le commerce des « testeurs de clôture» bon marché (coopératives agricoles).

• Dans le cas où le pré ne dispose pas suffisamment d’herbe, ou s’il n’existe pas à proximité du gîte un espace suffisant : l’enclos nécessaire ( on parle plutôt de paddock) devra mesurer au minimum 150m2, il conviendra de fournir du foin.

NB : un pré de 0,3 ha bien pourvu en herbe, fréquenté 3 nuits de suite par 8 chevaux deviendra complément pelé, et deviendra donc un paddock. Le foin sera nécessaire. Les cavaliers souhaiteront certainement, dans ce cas aussi organiser le compartimentage de ce paddock en fonction des affinités des chevaux, à l’aide des piquets légers précédemment décrits.

D’une façon générale, il faut penser à prévoir une séparation pour ne pas mélanger les chevaux et les ânes qui peuvent se croiser à l’étape.

Un cheval en randonnée, en situation de travail moyen, consomme en moyenne de 5 à 8 kilos de foin par jour en fonction de la qualité du foin et du poids du cheval).

Le foin est facile à trouver en Ariège, lorsque le gérant de la structure ne le produit pas lui même, sous forme de bottes d’environ 15 à 20 kg. Aujourd’hui par contre, il est difficile de trouver des petites balles de fourrage. Souvent, on trouvera sous forme de balle ronde de 200 kg environ. A ce moment là, il faudrait le stocker en bout de pré ou sous un abri, à proximité du pré.
Il convient de stocker le foin à l’abri des intempéries : toutes traces de moisissures ou altérations sont fortement préjudiciables à la santé du cheval. En cas de stockage temporaire à l’extérieur, les bottes seront placées sur des palettes et seront bâchées.

Prévoir pour le matin, avant le départ une brouette et une pelle (de type à neige), les cavaliers iront alors nettoyer le pré ou le paddock des crottins émis durant la nuit.
Il est souhaitable de leur indiquer le lieu de stockage de ce fumier situé à plus de 100m de toute habitation, et de tout cours d’eau. La réglementations DDASS prévoit aussi normalement que ce stockage doit se faire sur une dalle en béton et devrait être couvert…
Bien souvent, les randonneurs équestres organisent leurs randonnées à l’avance :

Pour cela, ils prennent généralement contact avec les structures pour réserver la disponibilité des chambres ou lits pour la nuit et se renseigneront afin de savoir si la structure peut fournir du foin et des granulés pour l’alimentation des chevaux.

Il est utile de pouvoir répondre à cette dernière demande en disposant d’un stock de granulés, achetés dans toutes les coopératives ariégeoises ou de céréales (orge principalement). L’orge ne peut être distribué en l’état, il doit être soit concassé, soit trempé durant la nuit, soit aplati.
Un cheval de randonnée consommera environ 5 à 8 kg de granulés (type cheval de club) ou d’orge.

Un paquet de gros sel est bienvenu afin de prévenir les problèmes de déshydratation des chevaux en été.

Des seaux devraient être disponibles pour distribuer les rations.

Une harmonisation collective des tarifs de vente des denrées à l’échelle du département serait souhaitable. Cela permettrait en outre de diffuser sur les divers vecteurs de promotion, les tarifs communs de la nuit au pré ou paddock pour un cheval, ainsi que le prix de re-vente du foin et des granulés.

Les tarifs moyens de vente observés en 2006 étaient de :
- 3 € la nuit du cheval au pré,
- 0.2 € le kilo de foin.
- 0.6 € le kilo de granulé.
- 0.3 € le kilo d’orge.
Le budget alimentation et hébergement d’un cheval s’élevait donc en 2006, grosso modo en moyenne, à 8-9 € par jour.
Ces tarifs devraient être discuté collectivement à chaque début de saison.
Pour certains groupes de randonneurs, un véhicule intendance fournit l’approvisionnement de ces diverses denrées. En ce cas, seuls les 3€, correspondant à la nuit du cheval, pourront être demandés.

Néanmoins, ce service de mise à disposition de rations aux chevaux autorise la constitution de randonnés autonomes (sans véhicule intendance), donc plus économiques au final, et favorise grandement la fréquentation des circuits de l’Ariège à cheval.

 

Autres services et aménagements :

Certains gérants de structures d’accueil, ou centre équestres souhaitent fournir la possibilité d’une liaison automobile entre leur structure et le point de départ initial de la randonnée du client. Ainsi l’obligation d’emprunter un itinéraire en boucle n’est plus obligatoire. Les possibilités de randonnées sont multipliées.

Le client arrive avec ses chevaux à son point de départ, laisse son véhicule, randonne à sa guise en Ariège, jusqu’à une structure capable de le ramener en voiture chercher son véhicule afin de charger ses chevaux et repartir chez lui. Il convient donc d’identifier les prestataires capables d’assurer ce service (qui sera rétribué).

Pharmacie vétérinaire de premier secours (si possible, cela peut dépanner les randonneurs)

- Antiseptique : Bétadine, Eau oxygénée, Savon de Marseille.
- Sérum anti tétanique . A conserver au frigo.
- Pansements, gaze, coton élastoplast.
- Pommade pour blessure de harnachement : Végébaume.
- Pommades pour petites plaies : sulfamides. Pommade à l’aluminium.
- Talc de Luzenac, bien sûr !!
- Poudre insectifuge : Saniterpen.
- Vaseline.
- Soins des sabots, goudron de Norvège, huile de laurier .
- Thermomètre
- Seringues 20CC et aiguilles stériles (rose).

Ferrure

Principal souci du cavalier, pour y répondre, il serait bien de prévoir de répartir un petit stock de clous de diverses tailles sur les structures d’accueil. Sans même devoir acquérir du matériel spécifique de maréchalerie, doivent être disponibles au moins, une tenaille et un marteau et le numéro de téléphone d’un maréchal ferrant.

Carte Générale des itinéraires

Toutes les structures d’accueil devront disposer d’une carte général des itinéraires équestres de l’Ariège à Cheval, correctement affichée :

Une codification des couleurs des itinéraires indiquera le niveau de difficultés des itinéraires.

Sur cette carte seront mentionnés les numéros de téléphone de tous les hébergements et centres équestres, des vétérinaires et de maréchaux ferrant.

Les principaux sites touristiques ou curiosités naturelles seront schématisés. Les documentations afférentes à ces sites devraient être disponible dans le gîte.

Des recommandations diverses seront rappelés : Chiens en laisse parmi les troupeaux, refermer les clôtures, feux interdits, faune et flore protégées, etc.

En vue d’obtenir une bonne lisibilité, cette carte devrait mesurer au moins 1mx1m, et être plastifiée ou réalisée sur papier glacé.

Une autre carte, photocopie ou original de la carte IGN au 1/25 000° du secteur pourrait indiquer aux randonneurs les itinéraires en étoile disponibles aux alentours des structures d’accueil.

Il serait bon d’associer à ces itinéraires, un commentaire sur les difficultés, les points d’eau et de possibilités de pique-nique, la durée du circuit à cheval, etc.

Ce document pourrait mentionner également les artisans ou producteurs fermiers, éleveurs de chevaux, présents dans le secteur et offrant des buts de promenade et de rencontres.
Annuellement, une liste des principales manifestations équestres prévue en Ariége devrait être diffusée à toutes les structures d’accueil (Rallye, Concours des races locales, fêtes traditionnelles, transhumance, etc.)

Aires de bivouac

L’offre d’accueil équestre présente en Ariège, dans des zones reculées, des manques qu’il n’est pas possible d’ignorer.
Certains itinéraires, parfaitement au point sur le terrain au niveau de l’aménagement des sentiers, restent aujourd’hui difficiles à diffuser en raison de l’absence constatée d’hébergements sur ne serait-ce qu’une seule étape.

L’idée serait de conventionner une explicite autorisation de bivouac sur certains territoires avec les Mairies et les Associations d’éleveurs des territoires concernés.

Une zone d’Aire de Bivouac serait ainsi déterminée, et permettrait d’éviter tous problèmes de cohabitation avec le bétail des éleveurs.
Des lices en bois, esthétiques, pourraient délimiter des espaces de l’ordre de 400 ares à un hectare.
Un loyer, sur 3 à 4 mois, serait versé aux gestionnaires des espaces pressentis.

Ce type d’aire de bivouac, est notamment souhaitable aux alentours de l’étang de Lhers, important noeud d’itinéraires équestres, et en zones de montagnes, aux abords des refuges (ou cabanes intermédiaires, en cours d’étude), pour parquer les chevaux la nuit.

Il est important d’envisager et traiter ce besoin en amont, avant de rencontrer, en phase active, des problèmes qui deviendront, a posteriori, difficiles à résoudre.

L’existence de ces Aires de Bivouac sera communiquée aux utilisateurs, professionnels, cavaliers indépendants, avec obligation de les utiliser (bivouacs sauvages non recommandés).

Aires de Repos:

De la même façon, pourront être créées des Aires de Repos à proximité des principaux sites touristiques ariégeois, adaptés au stationnement des chevaux durant la visite.

Barres ou lignes d’attaches seront implantées un peu à l’écart des équipements tels tables, bancs, éventuellement barbecue, afin d’éviter la présence de mouches.

pause

Cependant une surveillance visuelle des chevaux doit rester possible. Au cas où de l’eau courante est disponible à proximité, un abreuvoir pourrait être installé.

Aires de repos et de bivouac pourraient être indiquées à l’aide d’une signalétique appropriée.

Connaissances de bases spécifiques à l’activité équestre :

- Sécurité du public pédestre de la structure vis à vis des chevaux.
- Principaux termes du vocabulaire équestre.
- Connaissance générale des circuits de l’Ariège à Cheval. Boucles équestres connexes.
- Liaisons avec les circuits existants dans les départements voisins, vers l’Espagne.
- Aménagements de base de la structure, objets dangereux pour les chevaux à écarter.
- Alimentation des chevaux. Choix des aliments : granulés, céréales, foin. Stockage correct.
- Mise à disposition d’une pharmacie rudimentaire équine, et d’outils de base en maréchalerie de secours.
- Modes de contention des chevaux, la nuit, en parcs clôturés. Solutions.


Principe de bases concernant l’alimentation et le comportement des chevaux

Le cheval est un herbivore, qui possède un petit estomac comparé à sa taille. Il ne peut pas vomir, ce qui explique, qu’il faille être vigilant quant à la qualité de ce qu’on lui donne et la façon de distribuer la nourriture : les repas doivent être fractionnés.
Eviter le pain mou et les petites pommes sauvages qui risque d’être avalées tout rond.

Du point de vue de son comportement, il s’agit de toujours garder en tête le fait qu’à l’état naturel, les chevaux sont des proies et donc le premier réflexe devant quelque chose de nouveau et de potentiellement dangereux, sera la fuite.

• Petit lexique des termes équestres :

- tirer au renard : se dit d’un cheval qui, attaché à un point fixe, apeuré, se butte contre le point d’attache et tire pour s’en défaire, au risque de se faucher et de tomber à la renverse.

- Harnachement : tout le matériel que l’on pose sur le cheval pour travailler. Il comporte :
Selle
Filet, bride ou mors : ce que l’on lui met sur la tête pour le diriger, avec une partie en acier dans la bouche, le mors.
Licol : pour attacher ou tenir en main un cheval sans le monter, on lui passe un licol sur la tête.

- Couteau de chaleur : outil pour évacuer la transpiration ou l’eau après une douche

- Pansage : le fait de brosser et de prodiguer les soins de bases avant de travailler.

Formations souhaitables

Ce réseau, “L’Ariège à Cheval”, finalisé, rassemblera environ une quarantaine de centres équestres et plus d’une centaine de structures d’accueil équestre, notamment le réseau des fermes équestres de la Chambre d’Agriculture, en relation les uns avec les autres, et avec le Comité Départemental du Tourisme, les divers Syndicats d’Initiatives, et les Offices de Tourisme.
Le fonctionnement optimal du réseau passe par une inter-communication active entre tous ces divers partenaires. Intranet est une solution idéale.
Diffusés notamment par Internet, sur au moins 3 sites (Ariège Pyrénées, Bureau des Guides Equestres Transpyrénéens, CDTE 09, ...), ces circuits d’itinéraires remporteront rapidement un vif succès, et il apparaît dès aujourd’hui important de prévoir de former tous les acteurs concernés à l’utilisation des outils informatiques, en vue de répondre en ligne aux demandes des utilisateurs intéressés, et organiser, de façon pratique, la logistique des randonnées : inscriptions, réservations des étapes, location de chevaux, mise à disposition d’accompagnateurs, produits communs pour accueillir des groupes importants (ventes en workshops), relations optimisées entre professionnels équestres et structures d’étapes.

Remarques :

Il s’agit ici d’un premier document de travail, interne, destiné à fournir les bases d’une future organisation concertée du Tourisme Equestre en Ariège. Cette concertation passe par la consultation directe, et la nécessaire prise en main de cet outil de développement, des divers acteurs constatés :

- Comité Départemental du Tourisme.
- Services techniques du Conseil Général.
- Services Tourisme, Environnement, et Agriculture et Forêts, de la Préfecture de l’Ariège.
- Animateurs des Pays.
- Syndicats d’Initiatives et Offices de Tourisme.
- Service Tourisme de la Chambre d’Agriculture
- Professionnels de l’Equitation :
Comité Départemental du Tourisme Equestre en Ariège.
Comité Départemental d’Equitation
Bureau des Guides Equestres Transpyrénéens.
- Gérants des structures d’accueil.
- Associations d’éleveurs de chevaux.

 

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