Écotourisme, l'incroyable diversité biologique des Pyrénées

RACES LOCALES DES PYRENEES

Les brebis Castillonnaise et Tarasconnaise

Au milieu du XIXème siècle, deux races pyrénéennes se distinguent selon le type de laine : la race pyrénéenne à laine tombante et la race pyrénéenne à laine frisée.

Le nom de la brebis Castillonnaise provient de son lieu d’origine, la vallée de Castillons en Ariège dans le Haut-Couserans. Elle est aussi connue localement sous l’appellation " tête rouge " car elle est tachée de roux avec des oreilles légèrement pendantes.
Cette brebis est menacé de disparition, en effet, on en compte de nos jours seulement 3 200. Pourtant la qualité de son lait est reconnu tout comme sa capacité de transhumer grâce à son petit gabarit et à sa rusticité.

La Tarasconnaise fait parti des races pyrénéennes à laine frisée que l'on trouve dans les Pyrénées centrales. Elle est issue d'une population très ancienne venue de Syrie. Elle a été souvent métissée, et, grâce à ces croisements améliorateurs, elle est devenue une race très rentable.
Elle représente aujourd'hui l'essentiel du troupeau ovin dans les départements de Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne et d’Ariège: 170 000 animaux dont 15 000 brebis et 2 500 béliers inscrits.
C'est une race ovine de taille moyenne, le mâle porte des cornes en spirales étirées et la brebis est motte.
C'est une race à viande, à la laine blanche, fine mais peu fournie. Elle permet cependant une bonne protection en plein air à l'estive. C'est une race de montagne, marcheuse et résistante.

La brebis Lourdaise

Comme son nom l’indique, elle vient de Lourdes, mais son berceau s’est aujourd’hui étendu à toutes les Hautes Pyrénées.
Il ne subsiste en 2008 qu’un effectif de 820 brebis dans 20 élevages. Sa robe est blanche mais peut aussi être noire ou pie, c’est un grand gabarit, rustique  maternelle.
La race Lourdaise est exploitée pour ses agneaux, agneaux de lait ou de boucherie. Cependant la vente de brebis après transhumance est en baisse.

La brebis Montagne Noire

A l’origine native du Massif central, elle est devenu peu à peu Pyrénéenne.
Elle est aujourd’hui très rare puisqu’elle a beaucoup été croisée avec les races locales et notamment Tarasconnaises. De plus, ses produits sont prisés et vendus le plus souvent à des bouchers locaux. En Midi Pyrénées il est dénombré 1300 brebis dans 17 élevages.

Contrairement aux autres races locales, la Montagne Noire ne transhume pas. Elles n’a pas non plus de cornes ni une toison aussi fournie que ses cousines de Haute-Ariège.

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