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La Cerdagne

Blottie au coeur de la montagne catalane à l’extrémité ouest des Pyrénées-Orientales, prés de l’Andorre et de l’Espagne, la Cerdagne vous ouvre ses portes. 
Cette terre d’exception privilégiée par sa situation, son climat et son ensoleillement uniques est une destination idéale pour des escapades en toute saison. 
Les 12 villages de cet écrin de nacre et de jade vous permettront de découvrir la gastronomie locale, de vous ressourcer au détour des chemins dans les eaux chaudes naturelles, d’y rencontrer une faune et une flore uniques dans un environnement préservé. 


La géographie de la Cerdagne 
Située à une altitude allant de 1000 à 1300m, la Cerdagne est une dépression dans la chaîne des Pyrénées.
Contrairement aux vallées "majeures" du massif pyrénéen, cette vallée est orientée E-W, au lieu des directions N-S, S-N ou W-E dans le reste des Pyrénées Orientales.
Cette dépression communique à l'Est avec la vallée de la Têt grâce au col, relativement bas, de la Perche (1569m). A l'ouest un défilé étroit, après Bellver la relie à l'Urgell voisin. 
Le Plateau cerdan est entouré au Nord et au Sud par deux chaînes de montagnes, situées, (à l'exception de l'ensemble: Tosa d'Alp- Cadi), dans la zone axiale des Pyrénées.
Les altitudes frôlent les 3000m (2921m au Carlit, au Nord, 2910m au Puigmal au Sud).
Cette situation explique les particularités du climat de la Cerdagne, beaucoup plus sec que les régions voisines du Nord ou Sud, exposées aux précipitations d'origine atlantique ou méditerranéenne. Comme les hautes montagnes qui la dominent sont de véritables châteaux d'eau, les rivières (Sègre et affluents) ont des débits soutenus: on a dans le passé (XIIIe et XIV siècles, puis aux XVIIIe et XIX siècles) construit des canaux qui ont permis de transformer cette "plaine" d'altitude sèche en une oasis de verdure (bocages de fond de vallée).

Le Patrimoine Cerdan
"Le Train Jaune 
Le Train Jaune de Cerdagne, aussi appelé « canari », en référence à sa couleur, émane d’une volonté de la part des Cerdans, d’hommes politiques (Emmanuel Brousse) et de Jules Lax, inspecteur général des Ponts et Chaussées et directeur du Contrôle des Chemins de Fer du Midi.
En 1891, une pétition des conseillers d’arrondissement et des maires du canton de Saillagouse, adressée au préfet des Pyrénées- Orientales, souligne que l’Espagne avait « des projets faits pour faire arriver la voie ferrée jusqu’à Puycerda et que ce serait une honte pour notre pays de nous voir devancés par nos voisins » (Archives Départementales des Pyrénées- Orientales)
Ainsi, après plusieurs projets, c’est celui d’un train électrique roulant sur un chemin de fer à voie étroite qui est retenu.
La ligne de Cerdagne est déclarée d’utilité publique le 4 mars 1903. Les travaux sont donc pris en charge par l’Etat.
La ligne Villefranche- Mont-Louis est inaugurée le 18 juillet 1910, suivie par la section Mont-Louis- Bourg-Madame, ouverte aux voyageurs le 28 juin 1911, enfin, l’année 1927 verra l’achèvement des travaux sur le section allant de Bourg-Madame à Latour de Carol.
A cette date, la gare de Latour de Carol- Enveitg est déjà une gare internationale puisque la jonction de la ligne française (Toulouse- Latour de Carol) et espagnole (Ripoll- Puigcerda- Latour de Carol) est effective depuis 1925. Mais, avec l’arrivée du Train Jaune, elle devient la seule gare à combiner trois écartements de voies.

Une curiosité:La gare de Bolquère- Eyne, sur le tracé de la ligne du Train Jaune est encore aujourd’hui la gare la plus haute de France.

Lors de la construction de la ligne de Cerdagne, le charbon régnait en maître sur l’ensemble des chemins de fer. Cependant, la traction au charbon n’était pas assez puissante pour permettre au Train Jaune de se hisser de Villefranche de Conflent à Mont-Louis.
C’est donc la traction électrique qui a été choisie pour amener le Train Jaune en Cerdagne.
Mais qui dit électricité dit usines hydroélectriques et retenues d’eau.
La retenue d’eau des Bouillouses d’une capacité de 17 500 000 m3 d’eau, voit le jour grâce à la construction d’un barrage. L’usine de la Cassagne, ainsi que de nombreuses sous-stations qui suivent la ligne de chemin de fer alimentent la Train Jaune en électricité.
La vallée de la Têt qu’emprunte le Train Jaune dans son ascension de Villefranche à Mont- Louis est un parcours au terrain accidenté.
De ce fait, la construction de nombreux ouvrages d’art a été nécessaire. Les plus connus sont le pont Gisclard, pont suspendu en acier et le pont Séjourné, viaduc composé de 16 arches en pierre de taille, à 65m du sol et sur 236,70m de long.
Même si ces deux ouvrages sont remarquables par leur taille et la technicité qu’il a été nécessaire de mettre en oeuvre pour leur construction, ils ne peuvent occulter tous les autres ouvrages d’art qui suivent la ligne de Cerdagne : tunnels, viaducs, ponts voûtés sont autant de témoins du travail qui a été fourni pour que le Train Jaune puisse « monter » jusqu’au plateau cerdan.
La mise en service
La catastrophe du Paillat
Alors que la ligne est prête à être inaugurée, survient, le 31 octobre 1909, un accident dramatique lors des essais de charge du pont Gisclard. La catastrophe fera 6 morts, dont le Commandant du Génie, Albert Gisclard, qui avait mis au point le pont suspendu. La commission d’enquête, chargée d’expliquer les causes de cet accident, conclura à un défaut du système de freinage. Les motrices sont alors équipées d’un quatrième frein électromagnétique et l’inauguration de la ligne Villefranche- Mont-Louis se fera le 18 juillet 1910.
Le transport
Le Train Jaune a servi à désenclaver la Cerdagne, qui se tourna alors vers la plaine du Roussillon et Perpignan.
Le Train Jaune a donc évidemment servi pour le transport de voyageurs, dans le sens Cerdagne- Roussillon ou Roussillon- Cerdagne. Mais le Train Jaune n’était pas seulement un train de voyageurs, une grande part de son activité était tournée vers le transport de marchandises.
La ligne du Train Jaune traverse notamment le Conflent riche en gisements de minerais. La gare de Serdinya était le point de départ pour le transport du fer et du manganèse issus des mines d’Escaro et d’Aytua ; celle de Joncet était le lieu d’où partait le spath- fluor du gisement tout proche.
Comme en témoigne, par exemple, le plan de la gare d’Olette qui prévoit un quai réservé à cet effet, le Train Jaune transportait aussi du bétail.
Le Train jaune a aussi permis aux fruits des vergers cerdans (pommes et poires) de « s’exporter » vers la plaine du Roussillon, et aux denrées que l’on ne trouvait pas en Cerdagne d’entrer dans le territoire.
Le tourisme

Font- Romeu
Le Train Jaune est à l’origine de la ville de Font- Romeu.
En 1910, on commence la construction du Grand Hôtel de Font- Romeu et la Compagnie des Chemins de Fer du Midi créé en 1911 la « Société des Chemins de Fer et Hôtels de Montagne » qui achèvera la construction de cet établissement de luxe en 1914.
Passée la guerre de 1914- 1918 qui viendra perturber la bonne marche du Grand Hôtel, il connaîtra entre les deux guerres le succès auprès de nombreuses personnalités de prestige, ce qui a pour effet de lancer définitivement la station touristique de Font- Romeu, et, par répercussion, le tourisme dans l’ensemble de la Cerdagne.

Le Train Jaune, train touristique?

Aujourd’hui, le Train Jaune est surtout considéré comme un train touristique, notamment durant la saison estivale, lorsqu’il est équipé de ses fameuses barquettes (wagons découverts).
La ligne du Train Jaune emprunte des passages escarpés inaccessibles par route, la balade en Train Jaune est donc une façon différente de visiter la Cerdagne.
Pourtant, le Train Jaune est encore de nos jours la seule voie ferrée qui relie la Cerdagne à la plaine du Roussillon. De ce fait, il est encore emprunté comme simple moyen de transport par tous ceux qui n’ont pas la possibilité de circuler en automobile (jeunes, personnes âgées, personnes ne possédant pas le permis de conduire).
Le Train Jaune est aujourd’hui considéré comme un des éléments du patrimoine cerdan.
Pour beaucoup de Cerdans, il est un symbole de la Cerdagne, car il n’y a pas d’autre Petit Train Jaune dans le monde !"

Autres sites intéréssants:

La Citadelle Mont-Louis
On doit cette forteresse, la plus haute de France, à Vauban. Cette ancienne garnison, constituée de remparts, bastillons, courtines, est bordée d'arbres aux multiples essences.
L'église du XVIIIème siècle est marquée par l'architecture massive du génie militaire de l'époque. Sur la place, le monument à la gloire du Général Dagobert rappelle ses victoires en Cerdagne.
Le premier four solaire au monde y fut créé. Actuellement, des visites guidées permettent de comprendre les utilisations possibles de l'énergie solaire dans la vie quotidienne.

Le Village de Sansa
Ce magnifique village de pierres et de lloses, à la particularité de posséder 2 églises, l'une du XIIème et l'autre du XIVème. De nombreuses randonnées vous mèneront vers le col de Sansa ou dans le Massif du Madres. Un orri, cabane de berger, de 21 x 5m est à voir absolument.

Grotte de Fontrabiouse:
Un voyage dépaysant et merveilleux ... la Grotte de la Fontaine vaut le détour pour la variété et la beauté de ses concrétions toujours en activité.

Les Sources de la Vallée de Llo
A l'ambiance chaleureuse du petit village de Llio s'ajoute la chaleur naturelle d'une source d'eau sulfureuse, blottie au coeur des gorges du Sègre. Les villages de St Thomas, Llio et dores proposent des bains libres, très agréables au retour d'une randonnée.

Parc Animalier des Angles
En Capcir, ce parc, où se trouvent réunis hommes et animaux, propose un tourisme fondé sur une meilleure compréhension et un plus grand respect du monde naturel montagnard. Vous découvrirez cerfs, sangliers, mouflons, bouquetins, isards, marmottes, loups, chevreuils, bisons, rennes, daims et ours tout le long d'un parcours aménagé. Remontant le long du ruisseau, un sentier botanique présente un échantillon de la flore pyrénéenne.